Commencer par le commencement…

La preuve en image

Si j’ai commencé ce blog, c’est bien pour vous raconter mes aventures et comment je (re)découvre le BMX à 36 ans.

Bon.

Jusqu’à maintenant je vous ai raconté ma petite histoire, mon premier déclic, mes premières gamelles, mes premières surprises linguistiques, etc. Mais même si j’espère que vous sentez le vécu, je ne vous ai pas encore montré grand chose finalement, pas même des photos de mon vélo, Reason – celle de mon premier article montre un bien un modèle Reason mais c’est une photo récupérée sur le site de WeThePeople donc ça ne compte pas vraiment.

Il est donc temps de remédier à cela.

(raclement de gorge)

Et là il faut assumer… Voici donc ma première vidéo… Je préfère ne rien dire tout de suite. On se retrouve après ça (à moins que YouTube ait décidé de la virer pour atteinte aux droits d’auteur, rapport à l’utilisation de la musique – dépêchez-vous !) :

L’agneau qui vient de naître

Oui, je sais.

Non mais si, je sais… c’est tout nul ! Mais laissez-moi vous expliquer, vous allez voir, j’ai de vraies bonnes excuses 😉

En préambule je vous dirai qu’il ne faut pas se moquer de l’agneau qui vient de naître et qui ne sait pas encore marcher.

Après, j’assume complètement figurez-vous. Même si, à un *certain* niveau, ce petit bout de vidéo ne fait pas complètement justice à l’étendue l’étroitesse de mes talents capacités. J’assume parce que c’est bien la démarche de ce blog, dans son côté documentaire et dans ma volonté de garder une trace et de montrer ma courbe de progression.

Vous allez dire qu’il y a de la marge ! Heu, oui, on peut dire ça en effet. D’un côté c’est honnête : j’aurais pu attendre de savoir faire beaucoup mieux pour me filmer, c’est vrai. Mais ça aurait eu un côté « frime », genre je débute et bam je balance une vidéo avec du tailwhip aerial, du flair et autre. De l’autre côté, je me mets tout seul la pression car à la prochaine « vidéo-check », dans quelques semaines ou mois, j’aurai TRÈS envie de montrer quelque chose de beaucoup mieux. Et pour ça il va falloir s’entraîner !

La genèse de l’image

D’abord, je suis totalement responsable de la piètre qualité numérique du montage… alors que tout est filmé en HD et que les photos sont en haute résolution, je n’ai voulu mettre en ligne qu’une version très légère de la vidéo pour éviter que ça mette des heures à charger. Du coup la qualité visuelle est très moyenne, surtout par rapport à l’original.

Mais en fait, dimanche dernier, je n’étais pas parti pour faire une vidéo.

Je voulais surtout profiter du soleil pour pendre de belle photos de mon bike avant qu’il ne soit définitivement défiguré par mes multiples gamelles et autres tentatives ratées. D’ailleurs il est déjà bien rayé, le pauvre. Bref, n’étant pas particulièrement doué pour la photo, j’ai fait les yeux doux à ma petite femme et à son Nikon D90 magique pour immortaliser mon Reason comme il se doit. D’où les photos qui défilent au début de la vidéo. Le choix est cornélien mais en voilà deux que j’aime particulièrement :

Le pédalier avec son reflet :

WeThePeople Reason – pédalier Salt (cliquez pour agrandir)

De devant, le Reason « RSN » avec un gros plan sur le fameux rotor que j’ai fait installer :

We The People Reason 2013 (cliquez pour agrandir)

Après les photos fixes, je me suis dit, « Et si on tentait de prendre des photos en mode en rafale pour voir ?… ». Et hop, me voilà à essayer d’enchaîner mon meilleur bunny up pour la postérité, à 4 images par seconde pour décomposer le mouvement. Voici le résultat sur lequel j’aurais l’occasion de revenir dans un prochain article :

Bunny up décomposé (cliquez pour agrandir)

Et enfin, puisqu’on était là, puisqu’il faisait beau, puisque j’étais motivé, je me suis dit « Allez, on va juste tenter une petite vidéo pour voir ce que ça donne… histoire de préparer La future vidéo qui sera ÉNORME bien sûr, pour quand je serai Hyper bon ».

Et me voilà à enchaîner plusieurs passages pour, disons, heu, pour tenter des trucs de débutants, vu qu’il n’y a pas d’autres mots décrire cela 😉 Ce n’est que plus tard, en regardant le résultat, que je me suis dit que ces images constitueraient un bon marqueur de progrès pour moi et pour le blog. Et après j’ai fait joujou avec Pinnacle studio pour essayer d’en tirer quelque chose en très peu de temps, avant de mettre cette première vidéo sur YouTube.

Voilà, vous savez tout.

Là où c’est une vision partielle de mes talents progrès, c’est que c’est juste quelques tricks de bases derrière chez moi alors que je sais aussi faire quelques trucs au park et sur des bosses… Mais on verra ça d’une prochaine vidéo. A suivre donc.

Commencer par le commencement

Enfin cet article ne serait pas complet sans un petit commentaire de ces superbes images.

Hé oui, lorsqu’on débute dans un sport, il faut bien commencer quelque part et, bien que ça soit l’objet d’un prochain article intitulé probablement « Apprendre à apprendre », le commencement en BMX, c’est très souvent le fameux bunny up. La vidéo de Danny MacAskyll en est plein et certains font plus d’un mètre de haut. Pour ma part, à vue de nez, je dirais que j’atteins dans les vingt – vingt-cinq centimètres mais c’est dur à dire.

Après le bunny up simple, quoi de plus naturel d’essayer de faire un demi-tour avec un bunny up 180 ? La vidéo montre trois essais pas tout à fait réussis, dans la mesure où je n’arrive pas à continuer en arrière (fackie) et à me retourner mais bon, l’idée est là quand même.

A 0:53 secondes, on voit une sorte de kangourou faire des bonds 🙂 J’aurais vraiment dû couper cette séquence mais j’essayais, comme ça ne se voit pas, un hang five qui consiste à rouler sur la roue avant avec un pied sur le peg… Là il y a de la marge de progrès !

Enfin, tous les essais qui suivent tentent de montrer un truc hybride qui aurait dû être un footjam tailwhip, c’est à dire un tailwhip sur le plat en se servant du pied pour bloquer la roue avant et faire basculer le vélo. Normalement le cadre doit faire un tour complet… dans mon cas, c’est moi qui fais un demi tour et le cadre qui vient à ma rencontre. De plus, dans ces essais, j’oublie la partie « whip », c’est à dire que je ne donne pas d’impulsion avec les pieds pour faire tourner le cadre. En gros, je bloque la roue et j’attends que ça se passe… et ça ne se passe pas ! J’ai compris ça un peu plus tard et dans l’après-midi, j’y arrivais presque ! Mais ça sera pour une autre vidéo.

J’aurais aimé finir sur une figure clean pour que la vidéo montre une progression et finisse sur un feu d’artifice mais malheureusement le BMX, comme plein d’autres activités, est fait de nombreux essais ratés et encore ratés. C’est un peu l’école de l’humilité, quoi. Mais c’est ça qui donne envie de continuer et de se dépasser.

C’est le moment où, comme C2C le chante dans la vidéo, j’ai envie de dire « Goodbye baby, yes I’m going ».

Bref, j’ai fait ma première vidéo de BMX.